Le travail d’apiculteur est passionnant. Il permet de se rapprocher de la nature et de bénéficier de ses bienfaits. En principe, l’apiculture consiste à prendre soin des colonies d’abeilles, tout comme leurs habitats, pour qu’elles puissent produire avec aisance leur miel. L’apiculteur est donc chargé d’offrir aux abeilles les meilleures conditions de vie possible pour qu’elles soient le plus productives.

Afin de mieux accomplir cette tâche, un apiculteur avéré est celui qui se procure les bons outils et les bonnes connaissances pour bien maîtriser ce domaine. Ce petit lexique vous aidera à comprendre les rouages du métier d’apiculteur.

Les bons équipements en apiculture

Un apiculteur doit se munir de divers équipements pour pouvoir accomplir son travail correctement. Nombreux sont les matériels destinés au travail d’apiculteur, mais voici ceux qui sont indispensables :

Essaim et ruche, le matériel de base : il s’agit des équipements essentiels pour démarrer dans l’apiculture. Tout naturellement, il vous faut capturer ou acheter un essaim d’abeilles. Aussi, songez à vous procurer une ruche qui fera office d’abri pour les abeilles.

Le matériel de protection : pour éviter tout risque de piqûre d’abeille pendant l’entretien des ruches et la récolte de miel, vous devez porter une combinaison, mettre des gants et un chapeau avec voile.

Le matériel d’élevage et de récolte : comme tout autre élevage, les abeilles ont besoin qu’on les nourrisse, principalement en automne et en hiver. Durant ces périodes, les pollens se font rares, voire même inexistants. C’est pourquoi vous devez vous procurer des substituts de pollens pour nourrir les abeilles. À part cela, pendant la saison de récolte, veuillez vous munir d’une cuve appelée maturateur pour garder la qualité du miel, et d’un extracteur en forme de robinet pour transvaser le miel.

Les différents types de ruche

La ruche désigne l’abri d’un essaim d’abeilles. Elle peut s’agir d’un habitat naturel ou d’une construction humaine pour accueillir et abriter les abeilles. C’est l’endroit où la production de miel se fait. En effet, il existe plusieurs sortes de ruche. La ruche traditionnelle en paille, utilisée temporairement pour capturer les abeilles. Elle se rapproche le plus de leur habitat naturel. Il y a aussi la ruche en tronc qui est facile à transporter. Grâce à sa durabilité, cette ruche représente un bon investissement.

Les ruches horizontales sont pratiques et n’ont pas besoin d’être munies de cadres préfabriqués ou d’être cirées. Quant aux ruches verticales, on distingue la ruche Dadant, connue pour disposer d’une réserve assez importante, permettant ainsi de tenir pendant les saisons hivernales ; ensuite, la ruche Langstroth offre un meilleur confort aux abeilles. Pour ce qui est de la ruche Voirnot, elle est mieux adaptée aux régions montagneuses ; et enfin la ruche Warré offre une facilité d’extraction de miel.

Les différentes races d’abeilles

L’abeille, aussi connue sous le nom scientifique Apis Mellifera, est un insecte qui vit en colonie dans une ruche. Chaque colonie a pour vocation de produire du miel. En tant que principal agent pollinisateur, l’abeille assure la survie de la flore. Ainsi, les races les plus présentes dans les élevages sont :  

L’abeille noire : très appréciée par les apiculteurs pour sa capacité à résister aux maladies. Elle craint moins le froid et hiverne mieux.

L’abeille caucasienne est réputée pour son aptitude à produire de la propolis. Avec sa longue langue, elle peut butiner les fleurs profondes, c’est pourquoi son miel est excellent.

L’abeille buckfast est issue de croisements de races multiples. Sa production en miel est satisfaisante, car elle est travailleuse et essaime très peu.

 

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