Il y a bien un petit moment que je me suis posé la question. Quitter la France et partir pour vivre à l’étranger. Dois-je tenter l’aventure ? Plusieurs de mes ami(e)s ont sauté le pas, après maintes et maintes tergiversations, et aux dernières nouvelles, ils (elles) allaient très bien après évidemment une période d’adaptation soit dit en passant. C’est quand même un changement de vie radical qu’il ne faut pas prendre à la légère.

Suis-je prêt psychologiquement ?

C’est surtout sur le plan psychologique que réside mon hésitation pour faire le grand saut. Il est vrai que le côté financier mais aussi fiscal sont évidemment les attraits qui motivent mon désir de s’expatrier. Toujours est-il que je ne me sens pas prêt à quitter ma famille, à renoncer à mon péché mignon qui est le fromage,…Mes ami(e)s m’avaient déjà prévenu que le « déracinement » était un cap assez difficile à passer. L’attrait de l’herbe verte ailleurs sera-t-il plus fort que tout ?

Vivre en grand dans tous les sens du terme

Ces derniers temps, je me suis senti de plus en plus à l’étroit dans mon petit T2. Surtout depuis que mes amis qui se sont installés à Montréal m’ont raconté leur nouvelle vie dans une jolie maisonnette avec un jardin à l’arrière. Cela a aussi influencé mon envie de partir et j’aspire désormais à plus de liberté et plus d’espace. En outre, mon boulot actuel me prend souvent la tête, je rêve à des horaires plus tranquilles et à un salaire plus motivant, plus adapté à mes espoirs. Et j’ai entendu dire par exemple qu’en Asie, le salaire moyen des expatriés était de 64.000 dollars par an !

maison avec un jardin

S’expatrier pour profiter de la vie

Je ne sais pas pour vous, mais le rythme endiablé du quotidien en France me fait penser que je passe à côté de plein de bonnes choses de la vie. Surtout lorsqu’on vit dans une grande ville trépidante, profiter de la nature ou encore respirer le grand air, entendre le bruissement des feuilles d’un arbre, implique que l’on doive prendre quelques jours de congé pour rejoindre une « destination verte » afin de se ressourcer. Ce qui n’est pas le cas si l’on vivait par exemple à Munich, où l’environnement est privilégié avec des lacs et montagnes à proximité.

Pour le moment, j’essaye toujours de bien réfléchir avant de sauter le pas, faire la liste des pours et des contres, pour ne pas regretter d’être resté, ou d’être parti.

 

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