L’autre jour à la Poste
L’autre jour à la Poste, y avait une vieille. On aurait dit qu’elle était presque morte tellement elle sentait la lotion capillaire (ambiance baume de momification). Elle maugréait parce que ça avançait pas assez vite et que les fonctionnaires patati-patata.. Je vous épargne le laius réac, vous le connaissez par coeur (vous le produisez même peut-être à vos heures perdues).
Elle m’énervait prodigieusement, surtout que j’étais aussi pressé et que je voyais bien avec son petit air en pétard et son dossier de papiers sous le bras, qu’elle allait en prendre à son aise une fois au comptoir. Vous savez, comme ceux qui racontent leurs menus problèmes dans les détails et commençent à villenpender à tour de bras si le préposé au guichet ne les écoute pas suffisamment attentivement.
Bref, je l’ai regardée. Elle m’a regardé. (ça c’était pour la quote).
On arrivait enfin à son tour.
Je lui ai dis : « Madame, vous avez un lacet défait ». Et pendant qu’elle vérifiait, je lui suis passé devant.
Grillage dans les règles.
Comme j’avais une tête de déterré pour avoir fait de la compil jusqu’à 4 heures du matin, elle a rien osé dire.
En plus, elle avait des escarpins.
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